Hervé Di Rosa : "Bien avant les centres d'art, ma seule respiration c'était les livres"

28 septembre 2020 à 10h04 - 4535 vues
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EKPHRASIS le lundi et jeudi à 14h. Julie Gabrielle Chaizemartin nous propose une heure de conversation avec celles et ceux qui pensent, qui écrivent et qui vivent l'art. Cette semaine, rencontre avec le peintre Hervé Di Rosa.

C'est à l'occasion du Salon du Livre rare au Grand Palais que je rencontre Hervé Di Rosa, passionné de l'image imprimée et du livre dont il est collectionneur boulimique. Ces 3 dernières années, il a travaillé à l'illustration d'un beau-livre sur les Fables d'Esope qui vient de sortir aux éditions des Cent Une, unique société de femmes bibliophiles. Une aventure qui le ramène à ses premières amours, les grands papiers découpés de Matisse et la bande-dessinée, à ses rencontres décisives avec Wolinski et les "amis de Charlie" comme il dit, avec Keith Haring aussi. Figure majeure du mouvement de la Figuration Libre dans les années 1980, il crée son grand projet en 2000, le Musée International des Arts Modestes à Sète, lieu atypique, démocratique, transversal, qui montre l'art populaire et l'art des marges, qui met en lumière aussi les cultures d'ailleurs qu'il côtoie depuis des années autour du monde. C'est la rencontre du livre et de l'image qui a mené cet artiste gourmand, attachant et libre vers la pratique de la peinture.

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